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Lundi 25 novembre 2024
Saint-André-de-Majencoules
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Les oiseaux de notre ciel

CIRCAETE JEAN-LE-BLANC

circaete

(photo Christophe Grousset) Ce magnifique rapace de taille bien supérieure à la buse, au plumage clair strié de petites taches sombres, chasse inlassablement d'un vol souvent stationnaire au-dessus des versants ensoleillés de nos serres cévenols. Il y recherche principalement les serpents dont il se nourrit à 90%. On estime à 1500 le nombre de reptiles consommés en une année par un couple et son unique jeune. Le circaète arrive chez nous vers la mi-mars et retrouve son territoire sur lequel il restaure son nid de la saison précédente ou bien en édifie un autre, le plus souvent au sein d'un chêne vert et dans le même versant exposé de préférence au sud-est. Le jeune prend son envol au milieu de l'été, et l'espèce nous quitte en début d'automne pour regagner ses quartiers d'hiver situés en Afrique au-delà du Sahara. Au moins deux couples se reproduisent sur notre commune...

ROUGEQUEUE NOIR

rougequeue noir(photo Christophe Grousset)

Ce petit passereau insectivore aime la compagnie de l'homme. Il apprécie tout particulièrement le bâti ancien,mais peut aussi s'installer sur des constructions plus récentes.    Le mâle arbore un plumage noir de suie, ce qui lui a valu parfois le surnom de « ramoneur ».Mais chez nous il est plutôt désigné sous celui de « queue rousse » eu égard à cette couleur que l'on retrouve aussi chez la femelle...    Il se perche volontiers sur les toits et les cheminées d'où il égrène, dès l'aube, ses notes grésillantes s'achevant par une séquence évoquant un bruissement de papier verre froissé. Il dissimule à peine son nid sur le haut d'une poutre ,sous un auvent,dans quelque trou de muraille pour y élever jusqu'à trois nichées annuelles si les conditions sont favorables...Il est présent toute l'année dans tous les hameaux de notre commune, se raréfiant un peu en hiver.

BERGERONNETTE DES RUISSEAUX

bergeronnette(photo Jean-Pierre Trouillas)

Comme son nom le suggère, cette espèce habite nos cours d'eau, mais se hasarde aussi le long des béals et des bassins à la recherche de petits insectes aquatiques et de leurs larves. Autrefois elle fréquentait aussi les lavoirs,ce qui lui a valu le nom de « lavandière ». Aisément reconnaissable à son manteau gris et à la teinte jaune citron de son ventre, elle trottine en balançant sa queue démesurée, d'où son autre nom de « hochequeue », qu'elle partage avec la bergeronnette grise. Elle installe son nid dans une anfractuosité de rocher,un mur,un trou dans une pile de pont,jamais très loin de l'élément aquatique.L'espèce peut mener à bien deux nichées par saison et elle est sédentaire chez nous...

CINCLE PLONGEUR

cingle(photo Jean-Paul Marger)

Inféodé à nos eaux rapides et claires, c'est le seul passereau qui sache plonger et nager sous l'eau et même le seul oiseau capable de marcher au fond à la recherche de proies dans le gravier ou sous les galets qu'il retourne en « pédalant ». Ce sont principalement des larves d'insectes aquatiques qu'il vise, beaucoup plus rarement des alevins. Son plastron blanc tranche sur le reste du plumage à dominante noire de loin. Cela lui vaut aussi le nom de « merle d'eau »,mais il est plus connu chez nous sous celui de « margoule ». Visible en toutes saisons, on peut l'observer sur l'Hérault depuis les ponts,mais il remonte aussi tous les affluents.Sa présence témoigne de la bonne qualité des eaux. Son nid est une grosse boule de mousse verte dissimulée dans un trou de mur près de l'eau ,ou sur un pont ,ou même parfois derrière la cascade d'une pansière,Il peut se reproduire en plein hiver avec une première nichée dès février/mars,suivie d'une seconde au printemps ...

 Merci à Gérard Torreilles